Natacha Gondran, enseignante-chercheure en Sciences et génie de l’environnement à l’institut Henri Fayol de Mines Saint-Etienne, membre de l’UMR 5600 EVS, attire notre attention sur une annonce récente qui, bien qu’elle soit passée relativement inaperçue, pourrait avoir des répercussions majeures pour l’avenir de notre planète. Selon les scientifiques du programme Copernicus, la température moyenne mondiale en 2024 a été supérieure de 1,6°C par rapport à la période pré-industrielle (1850-1900).
Cette donnée confirme une tendance préoccupante observée en 2023 : la moyenne des températures de ces deux années dépasse 1,54°C, franchissant ainsi la limite de 1,5°C fixée par les accords de Paris. Ce niveau est considéré par de nombreux spécialistes comme un seuil critique, à partir duquel des « seuils de bascule » pourraient être atteints. Ces points de non-retour, comme l’accélération de la fonte des glaces ou le ralentissement des courants océaniques, risquent de transformer profondément et de manière imprévisible notre climat mondial.
Frédéric Toussaint, journaliste pour Arte, a consacré un reportage à ce sujet, diffusé le vendredi 9 janvier. Natacha Gondran y apporte son expertise pour expliquer avec clarté les enjeux des seuils de bascule. Ce reportage, pédagogique et accessible, permet de mieux comprendre les conséquences des dérèglements climatiques en cours et souligne l’urgence d’agir.
Pour en savoir plus sur les données climatiques du programme Copernicus
Pour visionner le reportage d’Arte