Du 11 au 21 mars, Mines Saint-Étienne organisait son « Festival du Numérique Responsable ». Cette manifestation d’envergure proposait de nombreuses ; conférences, podcast, ateliers, expositions dont la plupart étaient ouverts au public.
Dans le cadre de ce Festival, Victor CHARPENAY et Guillaume MULLER, enseignants chercheur au département Informatique et Systèmes Intelligents ont participé en donnant des conférences sur un type particulier de systèmes numériques, les systèmes d’Intelligence Artificielle (IA), dont ils ont abordé différents aspects comme la conception et l’utilisation plus « responsable » de ces derniers.
Dans sa présentation, Victor CHARPENAY a présenté un panorama des travaux menés à l’IMT, à l’intersection entre l’IA et la conservation de l’environnement. En effet, si d’un côté l’IA peut aider à préserver l’environnement par le biais de solutions innovantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ou les polluants atmosphériques, l’IA peut aussi avoir des effets négatifs sur l’environnement, car elle nécessite une importante consommation d’énergie et d’autres ressources (comme les terres rares), ce qui contribue à la dépendance aux énergies fossiles, ainsi qu’à l’accumulation de déchets électroniques.
Pour sa part, Guillaume MULLER a abordé les recherches qu’il mène en collaboration avec deux autres écoles (IMT-Atlantique et Télécom Saint-Étienne, notamment grâce au programme « Futur & Ruptures » de l’IMT). Ces recherches prennent place dans le cadre de l’« apprentissage fédéré » et cherchent, d’une part, à mieux protéger la vie privée des utilisateurs en ne communiquant pas leurs données (car ces dernières sont souvent personnelles et sensibles) et, d’autre part, à consommer moins d’énergie, en distribuant les calculs, notamment sur de petits appareils (domaine de recherche nommé « TinyML »).
Les vidéos de ces conférences, ainsi que celles des autres intervenants sont disponibles en replay.