Selon une étude publiée par le programme Copernicus en janvier, « L’année « 2023 est l’année la plus chaude jamais enregistrée »…
Pour Basta!, média indépendant, Natacha Gondran, enseignante-chercheur en Sciences et génie de l’environnement à l’institut Henri Fayol de Mines Saint-Etienne, membre de l’UMR 5600 EVS et déléguée « développement durable et responsabilité sociétale » de Mines Saint-Etienne, déclare avoir « reçu cette annonce comme un uppercut ».
Dans cet article Natacha Gondran, nous explique que cette hausse de la température moyenne mondiale de plus de 1,5°C qui a été approchée en 2023, alors qu’on l’attendait plus tardivement, augmente considérablement le niveau de risques associés au climat.
« Cela pourrait alors laisser présager que nous sommes effectivement en train de franchir un « seuil de bascule », évoqué par les scientifiques qui travaillent sur « les limites planétaires », qui susciterait une accélération des impacts du changement climatique » précise l’enseignante-chercheur qui ajoute qu’un retour en arrière sera impossible. « Notre climat changera irréversiblement d’état d’équilibre, pour atteindre un nouvel état potentiellement bien moins accueillant pour les espèces vivantes, et entre autres pour l’espèce humaine… ».
