Vous êtes à la recherche d’une offre de doctorat ? Vous aimeriez le faire dans un laboratoire d’une grande École d’ingénieur ? Vous rêveriez de participer à de vrais programmes de recherche ?
L’Institut Henri Fayol, École des Mines de Saint-Étienne, vous offre l’opportunité de réaliser un doctorat pour le « Développement d’une approche territoriale pour l’évaluation de la résilience des bâtiments face au changement climatique ».
Cette thèse de doctorat sera rattachée au département Génie de l’Environnement pour les Organisations, membre du Laboratoire CNRS UMR 5600 Environnement Ville et Société (EVS). Pour répondre aux enjeux des transitions écologique, énergétique et industrielle, le département GEO accompagne les acteurs des territoires (acteurs publics et privés) vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et de résilience territoriale. Il s’attache ainsi à apporter des solutions nouvelles en matière d’analyse, de modélisation et d’évaluation environnementale des systèmes industriels et territoriaux dans un double contexte d’industrie des futurs et de villes et territoires soutenables.
De nombreux travaux de caractérisation et/ou de représentation spatiale de la vulnérabilité, du risque ou de la résilience des bâtis, des infrastructures, ou des résidents eux-mêmes face aux différents aléas naturels ont été menées lors de ces dernières décennies.
Au niveau des acteurs institutionnels et du monde économique, de nombreux outils ont été développés afin d’accompagner la décision et l’action. A ce titre nous pouvons citer :
- Des cartes d’aléa naturel à des mailles plus ou moins larges ;
- Des outils ou des démarches caractérisant automatiquement la vulnérabilité mais à des échelles méso voir nationale ;
- Des outils pour réaliser un autodiagnostic individuel de vulnérabilité de son habitation à ces aléas.
Pour autant aucun de ses outils ne propose de réponse adéquate permettant la caractérisation à maille fine (adresse) et à large échelle (EPCI) du niveau de risque/résilience/vulnérabilité des bâtiments face aux risques climatiques.
En parallèle et concernant la vulnérabilité individuelle et sociale, celle-ci reste approximative (échelle statistique) ou issue de campagnes de recensements ponctuels.
Il en résulte en l’état des connaissances, aussi bien scientifiques qu’issues de l’opérationnel, qu’il n’existe pas de méthode permettant d’obtenir instantanément et globalement une vision de la vulnérabilité/résilience d’un territoire face aux aléas et changements climatiques à la granularité du bâtiment.
Démarche de la thèse
Dans un premier temps, Il s’agira de rechercher des indicateurs aussi bien physiques, sociaux, individuels permettant de caractériser la résilience du bâti face à différents types d’aléas naturels. Cette première phase s’appuiera sur une recherche bibliographique de la littérature scientifique et « grise », sur un benchmark de différents outils d’autodiagnostics, sur des échanges avec des acteurs du secteur (Bureaux d’études, cabinet d’urbanismes, assureurs, etc…). Parallèlement, une identification des différentes bases de données spatiale (bases IMOPE, INSEE, données foncières, …), contenant des informations permettant d’évaluer ces indicateurs sera menée. Dans un deuxième temps, des procédures d’évaluation des indicateurs à l’aide des informations de ces bases de données seront formalisées. Enfin ces indicateurs seront agencés en un ou plusieurs critères rendant compte de la résilience des bâtiments du territoire. Il s’agira de choisir une méthode d’analyse multicritères, de définir la notation/pondération, de mener une étude de sensibilité… Enfin, cette méthode sera testée sur un ou plusieurs territoires d’étude et les résultats discutés avec les parties prenantes concernées.
Profil du candidat :
Le/la candidat.e devra avoir des connaissances et/ou des compétences en : Traitement de données géographique, analyse systémique, approches et analyses multicritères, indicateurs d’évaluation environnementale et de risques. Des connaissances antérieures sur les risques/aléas ainsi que sur les notions de vulnérabilité seront appréciées
Le/la candidat.e devra posséder de bonne capacités de synthèse, de rédaction et de communication. Vous devrez savoir travailler en équipe en étant tout de même autonome sur votre travail.
Niveau de français requis : Intermédiaire supérieur (Vous savez utiliser la langue de manière efficace et vous exprimer précisément).
Niveau d’anglais requis : niveau B1 minimum
Modalités de fonctionnement de la thèse :
– Directeur de thèse : Jonathan VILLOT
– Co-encadrant de thèse : Éric PIATYSZEK
- Lieu de réalisation : Mines Saint-Etienne, Institut Henri Fayol, département Génie de l’Environnement pour les Organisation. ED SIS 488
- Laboratoire d’appartenance : UMR 5600 Environnement Ville Société
- International : une mobilité internationale de 3 à 6 mois est à prévoir pendant la durée de la thèse
- Salaire : Salaire brut mensuel de 2310 €
- Démarrage prévu : au plus tard le 1er Octobre 2024
Modalités de candidature :
Les candidatures doivent comprendre :
- CV + lettre de motivation
- Notes du parcours académique des deux dernières années
- Une ou deux lettres de recommandation
- Contact du tuteur de stage de master
A envoyer à Jonathan VILLOT (villot@emse.fr) et Eric PIATYSZEK (piatyszek@emse.fr) et mettre en sujet du mail : « Candidature thèse 2024 résilience » au plus tard le vendredi 19 Avril 2024.
Pour tout renseignement complémentaire : contacter villot@emse.fr ou piatyszek@emse.fr