Institut Fayol – Mines St Etienne

Félicitations à Quentin Dassibat pour la soutenance de sa thèse

Quentin Dassibat a soutenu sa thèse le lundi 9 décembre 2024 à Lyon. Son travail a porté sur « Quelles données environnementales pour territorialiser les limites planétaires ? Un cas d’étude sur l’évaluation environnementale absolue de l’intégrité des cours d’eau dans le territoire du ScoT du Sud-Loire ».

Cette thèse explore la possibilité d’utiliser le cadre des limites planétaires, conçu pour analyser les impacts globaux des activités humaines sur le système Terre, comme outil d’évaluation des pressions anthropiques à l’échelle locale. En s’intéressant à la limite planétaire relative à l’eau de surface, Quentin a développé des méthodes innovantes, dont le logiciel HydroTrendsFrance, pour évaluer l’intégrité écologique des cours d’eau dans le territoire du SCoT Sud-Loire.

Ce travail a été co-dirigé par Natacha Gondran (Mines Saint-Étienne) et Fabrice Bardet (ENTPE), avec l’encadrement de nombreux experts du domaine.

Toutes nos félicitations à Quentin pour cette contribution scientifique exceptionnelle !

Son jury était composé de :

  • Lynda AISSANI, Ingénieure de recherche, INRAE Rennes, Rapportrice
  • Guillaume JUNQUA, Maître-assistant, IMT Mines Alès, Rapporteur
  • Mathieu GAUTIER, Professeur, INSA Lyon, Examinateur
  • Gislain LIPEME KOUYI, Professeur des universités, INSA Lyon, Examinateur
  • Eric PIATYSZEK, Maître de conférence, Mines Saint-Etienne, Examinateur
  • Hervé PIEGAY, Directeur de recherche, ENS de Lyon, Examinateur
  • Maud MARSAUCHE, Chargée d’étude, Epures, Membre invité
  • Fabrice BARDET, Directeur de recherche, ENTPE, co-directeur
  • Natacha GONDRAN, Professeure, Mines Saint-Etienne, co-directrice

Résumé : 

Le cadre des limites planétaires alerte sur la déstabilisation irréversible des grands équilibres climatiques du système Terre causée par les activités humaines. En définissant les conditions d’habitabilité de la Terre, il permet de caractériser à nouveaux frais la soutenabilité des activités humaines à une échelle locale à travers un ensemble de méthodes dites de soutenabilité environnementale absolue (AESA).

Ce travail de thèse de Doctorat étudie la possibilité d’une utilisation du cadre des limites planétaires comme outil chiffré d’évaluation des pressions anthropiques générées par un territoire sur l’environnement. Cette question de la validité de la descente d’échelle du cadre, du système Terre vers un territoire, est abordée par le prisme de la fiabilité des données environnementales.

En se concentrant sur la limite planétaire relative à l’eau de surface et en prenant comme cas d’étude le Schéma de Cohérence Territoriale (ScoT) du Sud-Loire, ce travail commence par proposer une approche systématique pour la caractérisation et la hiérarchisation des données environnementales liées à l’eau dans un contexte d’AESA. Le travail développe ensuite deux méthodes d’AESA s’appuyant sur les mesures systématisées de débits en cours d’eau du réseau national Vigicrues. Une première méthode tient au développement du logiciel HydroTrendsFrance qui permet d’évaluer l’intégrité des cours d’eau sur le territoire du SCoT Sud-Loire au regard de la limite planétaire. La seconde méthode relève du développement d’u modèle numérique de data assimilation permettant le couplage entre les données d’un modèle hydrologique global et les données Vigicrues.

#EVS

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