Contexte du stage
La mobilité, et notamment l’utilisation de voitures particulières, est l’un des principaux pôles d’émissions de gaz à effet de serre (GES) contribuant au changement climatique, à l’échelle du pays.
En 2019, elles représentaient 51% du total des émissions associées au transport en France. Malgré un ralentissement drastique durant la période 2019-2020 dû à la crise du covid-19, l’année 2021 a été marquée par un rebond des émissions liés au secteur des transports (dû à la reprise économique).
Dans ce contexte, l’auto-partage et le covoiturage font partie des solutions mises en avant par les pouvoirs publics pour réduire l’impact environnemental de la mobilité. Celles-ci visent en particulier à limiter le nombre de véhicules en circulation, la consommation de carburant et, ultimement, les émissions de GES.
Néanmoins, l’auto-partage ou le covoiturage pourraient également entrainer une désaffection des usagers pour les transports en commun ou la mobilité douce (marche, vélo), ce qui pourrait limiter, voire anéantir, les bénéfices environnementaux initialement attendus. Ce phénomène, appelé effet rebond, est l’une des causes de l’inefficacité des mesures de réduction d’impact, et est encore mal appréhendé par les acteurs privés et publics.
Ce stage s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche collaboratif (PRC) qui vise à mieux comprendre les mécanismes de l’effet rebond afin de proposer des stratégies ayant pour objectif de le réduire.
Objectif du stage
L’objectif du stage serait donc de réaliser une étude des différentes méthodes d’évaluation des effets rebonds, d’identifier une méthode adaptée dans le cas de l’auto-partage et du covoiturage, et d’appliquer cette méthode sur des données issues de l’auto-partage et du covoiturage.
Profil recherché
Le stage s’adresse à des étudiants de niveau Master 2 recherche (de préférence) en sciences économiques et de gestion ou sciences de l’environnement, qui ont un intérêt pour la mobilité, l’innovation et l’évaluation environnementale des activités humaines. Une expérience en analyse de données est un atout mais pas un prérequis.
Comment candidater
Envoyez votre CV et votre lettre de motivation à michelle.mongo@emse.fr et audrey.tanguy@emse.fr avant le 16 janvier 2023, en mettant « candidature stage Effet Rebond » dans l’objet du mail.