Le 10 juillet 2025, l’Institut Fayol a clôturé son cycle annuel de « Regards Croisés » par un temps fort consacré au thème de la résilience, rassemblant enseignants-chercheurs et personnels autour d’un temps d’échanges interdisciplinaires inspirant.
Ce dernier atelier de l’année, organisé et animé par Nadine Dubruc et Éric Piatyszek, enseignants chercheurs, Marie Moulinet, ingénieure de recherche et Rémy Muffat-Joly, stagiaire, a permis d’explorer collectivement la résilience ; concept aux usages multiples et aux significations variables selon les disciplines.
En effet, concept nomade et polysémique, la résilience circule entre disciplines et contextes — de la physique aux sciences humaines, de la psychologie à la gestion des risques, de l’écologie à la stratégie des organisations en sciences de gestion. Utilisé pour penser le rebond des individus, des organisations ou des territoires, son sens fluctue selon les champs scientifiques et les usages sociétaux. Un flou qui en facilite la mobilisation… mais qui interroge aussi sur sa mesure et son opérationnalisation concrète.
Depuis son origine latine resilio (« rebondir »), la résilience s’est diffusée dans de nombreux champs scientifiques – physique, écologie, psychologie, gestion des risques, sciences de gestion – jusqu’à devenir un concept transversal, mobilisé aujourd’hui dans les travaux de recherche de l’Institut sur des systèmes aussi variés que l’humain, l’organisation ou le territoire.
À travers une approche combinant réflexion individuelle, travail en petits groupes et discussion collective, les participants ont partagé leurs approches, leurs définitions, et les défis associés à l’opérationnalisation de ce concept. L’exercice a permis de mieux cartographier les usages et les significations de la résilience au sein de l’Institut Fayol, tout en nourrissant une réflexion collective sur ses enjeux scientifiques.
En conclusion, Nadine Dubruc, Éric Piatyszek, Marie Moulinet et Rémy Muffat-Joly ont proposé une lecture croisée du concept de résilience à travers le prisme de leurs disciplines respectives, en lien avec leurs travaux de recherche. Cette mise en perspective a permis de faire émerger à la fois des caractéristiques communes – parfois transversales – et des points de divergence révélateurs des spécificités propres à chaque approche.
Un grand merci à l’ensemble des participants pour la richesse des échanges et leur engagement dans cette dynamique interdisciplinaire.