Institut Fayol – Mines St Etienne

Félicitations à Yassine Mehros, pour sa soutenance de thèse sur la « Contribution à l’analyse du rôle de l’innovation ouverte dans la croissance des startups au sein des écosystèmes d’innovation »

Fin septembre 2023, Yassine Mehros, doctorant au laboratoire Coactis, a brillamment soutenu sa thèse dans le cadre d’une cotutelle internationale entre l’Université Jean Monnet et l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc). Sous la direction de Pr. Jean Michel Degeorge et Pr. Abelaziz Elabjani. 

Toutes nos félicitations !!!

Son jury était composé de :

  • Sophie Peillon, Ecole des mines de Saint-Etienne,
  • Matthieu Cabrol, Université Savoie Mont Blanc, laboratoire IREGE,
  • Jean-François Sattin, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
  • Sidi Mohamed Rigar, Université Cadi Ayyad,
  • Amina Benraiss, Université Cadi Ayyad,
  • Abdelaziz Elabjani, Université Cadi Ayyad,
  • Rachid Smouni, Université Cadi Ayyad,
  • Sanae Solhi, Université Mohammed V de Rabat,
  • Jean Michel Degeorge, Ecole des mines de Saint-Etienne.

Résumé

D’un point de vue Schumpeterian, les startups sont des acteurs clés dans le processus d’innovation et de changement économique. Toutes les startups cherchent à se croître. En effet, L’innovation est considérée comme l’une des principales sources de croissance des entreprises (Rexhepi, 2018). Les dernières décennies ont été caractérisée par des innovations issues d’un processus de recherche et développement interne des entreprises. Récemment, le développement des innovations nécessite l’acquisition de ressources et de connaissances externes (Spender et al, 2017).
D’ailleurs, les startups sont caractérisées par leur petite taille et leur nouveauté. Elles ne disposent que rarement des ressources et compétences nécessaires afin de relever les nouveaux défis de l’environnement et favoriser leur processus d’innovation. En conséquence, et pour surmonter ces contraintes, elles doivent donc recourir aux divers modes d’accès aux ressources et compétences (Hamel et Prahalad, 1990) et s’insérer dans des communautés d’acteurs interdépendants, à savoir les écosystèmes d’innovation (Adner, 2006) qui s’inscrivent dans des logiques de partage et d’innovation ouverte (Chesbrough, 2003).
Les recherches sur l’innovation ouverte ont été plus concentrées sur le contexte des grandes entreprises (Gassmann et al., 2010) et des PME (Brunswicker et Vanhaverbeke, 2015), et moins sur le contexte des startups.
L’objet de notre recherche est l’étude et la compréhension de la contribution de l’innovation ouverte dans la croissance des startups au sein des écosystèmes d’innovation. Ce travail approfondit l’étude de l’innovation ouverte dans les startups marocaines et françaises en adoptant une démarche de contextualisation (Louitri et Sahraoui, 2014) pour bien mettre en évidence les spécificités des écosystèmes d’innovation dans lesquels les startups s’opèrent. Cela nous permettrons avec un cadre théorique approprié, d’analyser les résultats d’une étude qualitative qui sera mener auprès des startups d’un écosystème d’innovation marocain et d’un autre français.

#Coactis

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