En ce début de mois de juin, Nadine Dubruc, enseignante chercheure à l’Institut Henri Fayol de Mines Saint-Etienne, membre du laboratoire COACTIS, s’est rendue au Liban pour une mission d’une semaine.
Personne n’a oublié la terrible explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, ces plus de 200 victimes, les milliers de blessés, les 300.000 habitants sans abri, ni les grandes difficultés économiques du pays, qui font de la résilience un enjeu majeur.
Nadine Dubruc était invitée à participer à un séminaire de recherche intitulé « La résilience : perspectives d’un concept multidisciplinaire – Le cas du Liban » durant lequel elle est intervenue sur la problématique « De l’individu au territoire, différents niveaux pour regarder la résilience ». Le séminaire s’est tenu sur le campus de l’Université Sainte Famille à l’initiative du Dr Danie Khawaja, qui était déjà venue faire un stage recherche pendant son master en 2015, et qui depuis, est l’auteur de plusieurs publications communes avec Nadine Dubruc.
Cette mission a également été l’objet de réunions et d’échanges sur plusieurs projets libanais dans le domaine de la résilience.
- un projet d’étude du Dr Danie Khawaja sur la résilience menée à l’aides d’entretiens dans l’entreprise libanaise APP située à Beyrouth,
- une réunion de projet de formation avec le Pr Sélim Mekdessi, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Libanaise,
- une réunion sur un projet financé par l’AUF sur la résilience avec le Dr Jana Badran de l’Université de gestion pour évoquer une possible participation de l’institut Henri Fayol.
Un déplacement qui, en n’en pas douter, est amené à être productif en terme de recherche et d’échanges avec nos homologues du Liban.