Ce lundi 20/06/2022 de 8h30 à 17h, l’École des Mines de Saint-Étienne vous acueille dans sa « maison du parc » pour un séminaire pour scientifiques dont le sujet sera « Comprendre et décoder le chaos grandissant Identifier le rôle de la science dans le monde à venir ».
Au programme :
– Identifier l’ensemble des problématiques autour du sujet « Quelle science dans le monde qui vient ?». Première synthèse
– Conférence-Débat d’Olivier Frérot avec une proposition pour comprendre les transformations profondes en cours dans notre société et les conséquences pour la vocation à venir de la science
– Complément aux problématiques, deuxième synthèse, puis priorisation.
Les animateurs :
Olivier Frérot, polytechnicien, chercheur, conférencier, auteur et décodeur de la métamorphose en cours. Ancien directeur de la DDE de la Loire et de l’agence d’urbanisme de Lyon.
Soazig Hernandez, Sociologue formatrice, accompagnatrice au changement écologique chez La Spirale des possibles Oxalis scop.
Ce séminaire est organisé par Nadine Dubruc, enseignante chercheure à l’Institut Henri Fayol de Mines Saint-Etienne, membres du laboratoire COACTIS.
Contexte :
La science et la recherche aujourd’hui est-ce : Du management et de la recherche de crédits ? Des fonctionnements subordonnés à la technologie ? Une démarche inutile puisque la statistique et les big data évite de comprendre ? Une croyance aveugle dans un progrès conduisant l’humanité au bonheur ? La solution miraculeuse à tous les problèmes de la planète ? Par rapport à ces questionnements et bien d’autres, un mal-être se développe chez de plus en plus scientifiques et notamment les plus jeunes ; des dysfonctionnements dans les institutions scientifiques freinent la conduite des recherches ; des chercheurs s’interrogent sur leurs rapports à la société notamment dans le contexte du dérèglement climatique, de la crise de la biodiversité, ou de la raréfaction des ressources primaires. Or, beaucoup de scientifiques demeurent animés par l’énergie qui les a fait choisir cette voie : joie et volonté de comprendre les phénomènes, tant pour les sciences de la nature que pour les sciences humaines, développer des projets de recherches collaboratifs, débattre de façon approfondie des résultats de ses découvertes et de celles des autres. Ils s’interrogent sur la possibilité de continuer à faire cette science qu’ils aiment faire.