Du du 30 au 31 mai 2022, se tiendront les Journées Travail et Anthropocène organisées par l’Institut d’Etude du Travail de Lyon (Université Lumière Lyon 2 – UMR 5600 EVS), qui ont pour ambition d’être un lieu d’échanges et de réflexions pour penser et agir sur les liens entre environnement et travail.
A cette occasion, Audrey Tanguy et Valérie Laforest, enseignantes-chercheures au département Génie de l’Environnement pour les Organisations de l’Institut Henri Fayol, Mines Saint-Etienne, membre de l’IMT et du laboratoire EVS sont invitées à présenter leurs travaux sur la « Perception et profils des acteurs socio-économiques impliqués dans les low-tech ». Une intervention qui se positionne en regard de la thématique qui questionnera les liens entre techniques et travail lors de la première journée.
Les organisateurs des journées « Travail et Anthropocène » estiment que l’anthropocène nous invite à raisonner la fabrication des milieux appréhendés comme des constructions, et in fine comme des découpages vitaux qui sont le fruit d’une relation entre les humains et ce qui les entoure. Or les régimes socio-historiques de production (le travail) occupent un rôle déterminant dans la fabrication des milieux humains, que ceux-ci soient délétères ou a contrario porteurs de promesses. D’autre part, l’activité de travail (le travailler) est questionnée par les défis écologiques et sociétaux actuels ; mais l’activité peut être un verrou ou au contraire une formidable ressource selon qu’on en prend soin ou pas.