L’interconnexion entre les objets via internet ne cesse de se développer. Une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir. Pour permettre la communication entre les machines, une des solutions réside dans le web sémantique.
En faisant coopérer les machines, le web des objets peut être un moyen de développer de nouvelles applications. Celles-ci serviraient tant bien les particuliers que des secteurs professionnels comme les bâtiments intelligents ou l’agriculture numérique. C’est d’ailleurs sur ces derniers cas que porte le projet CoSWoT, financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Cette initiative dans laquelle travaille Maxime Lefrançois vise à apporter de nouvelles connaissances sur l’utilisation du web sémantique par les appareils.
L’objectif du projet CoSWoT est notamment de simplifier le dialogue entre des appareils autonomes. Il s’agit ainsi de « faire rentrer » les traitements complexes liés au web sémantique dans des objets ayant de faibles capacités de calcul et de limiter la quantité de données échangées en communication sans fil pour préserver leurs batteries. Cela représente un défi dans la recherche en web sémantique. « Il faut que dans une toute petite quantité de données, un petit graphe de connaissances puisse être intégré et envoyé » explique Maxime Lefrançois. Cette optimisation permet d’améliorer la rapidité d’échange de données et la prise de décision afférente, en plus de contribuer à une plus grande sobriété énergétique.
Un article de Maxime Lefrançois, chercheur en intelligence artificielle au département Informatique et systèmes intelligents de l’Institut Henri Fayol, Mines Saint-Etienne, membre de l’IMT et du laboratoire LIMOS pour I’MTech, le site d’actualité scientifique de l’IMT.